En 2019, plus de la moitié des créations d’entreprise étaient des micro-entreprises. Ce statut simplifié permet à de nombreuses personnes de créer leur entreprise, tout en conservant leur statut de salarié, d’étudiant, de demandeur d’emploi ou de retraité. Une micro-entreprise est la structure juridique idéale pour tester une nouvelle activité de services ou une activité commerciale, avant de se tourner vers un autre type de structure juridique. Les auto-entrepreneurs sont exonérés de TVA jusqu’à un certain seuil. Mais que se passe-t-il si votre activité devient très rentable ?
Micro-entreprise assujettie à la TVA : comment la calculer ?
Vous n’étiez peut-être pas préparé à un tel succès, mais votre micro-entreprise vient de dépasser le seuil d’exonération de la TVA. Au-dessus de 82 800 € pour les activités de ventes de marchandises et de fournitures de logement ou de 33 200 € pour les activités de prestations de services, vous devez déclarer la TVA. Avant de songer à changer de statut d’entreprise, vous devez apprendre à faire le fameux calcul de TVA qui doit impérativement apparaitre sur vos factures. Si vous oubliez de vous acquitter de cette taxe, vous risquez le redressement fiscal : ne la négligez pas !
Comment gérer un trop grand chiffre d’affaire ?
Il est tout à fait possible de rester en micro-entreprise tout en payant la TVA. Cependant, renseignez-vous auprès d’un expert : ce n’est peut-être pas le statut juridique le plus intéressant pour vous. Si vous constatez que votre entreprise est pérenne, pourquoi ne pas vous tourner vers un système qui vous permet de déduire vos frais et, pourquoi pas, de vous salarier. Il existe de nombreux statuts d’entreprise plus intéressants fiscalement et socialement.
Chaque situation est différente. Certains choisissent de transférer une partie de leur activité en portage salarial, puisqu’il est possible de cumuler la micro entreprise avec le salariat, et d’autres préfèrent créer, par exemple, une SASU. Faites vous conseiller pour faire le meilleur choix financier.