Défibrillateur automatique, le cœur sur la main pour sauver des vies

par Thomas

Le temps est un élément crucial lorsqu’il s’agit de venir au secours d’une personne victime d’un arrêt cardiaque. Chaque année, entre 40 000 et 50 000 personnes succombent prématurément d’un arrêt cardiaque en France : soit 130 décès par jour ! Et s’il est commun de penser que cela n’arrive qu’aux autres, que les seniors sont les plus touchés, il n’en est rien. En effet, 1/3 des victimes ont moins de 55 ans. Parce que le taux de survie avoisine difficilement les 3% en France, le recours à un défibrillateur devrait être automatique. Et pour cause, au-delà de 3 minutes sans massage cardiaque, les lésions cérébrales sont irréversibles. C’est pourquoi le recours à un défibrillateur automatique Zoll notamment est indispensable. Gros plan sur ses avantages.

Défibrillateur automatique, le temps un élément crucial

Le temps est une notion précieuse lorsqu’il s’agit d’un arrêt cardiaque. L’expression « le temps joue contre nous » prend alors tout son sens dans une telle situation. La défibrillation améliore de 75% les chances de survie d’une victime d’un arrêt cardiaque si elle intervient dans les 3 minutes suivant l’arrêt. Dans l’intervalle entre l’arrêt cardiaque et l’administration du premier choc, le taux de survie chute de 10% toutes les minutes. C’est la raison pour laquelle, le défibrillateur automatique peut fait la différence. En tant que témoin, après avoir sécurisé les lieux, alerté les secours, disposé les électrodes sur la poitrine de la victime (comme indiqué sur le défibrillateur automatique) il vous suffit de vous laisser guider par la machine. Une voix synthétique vous invite à suivre la marche à suivre étape par étape. Après avoir analysé le rythme cardiaque de la victime, le défibrillateur délivre alors un choc électrique si cela s’avère nécessaire. Sûre et efficace, la machine réduit le risque d’erreur humaine. Pour autant, vous vous devez de réagir vite pour augmenter la chance de survie de la victime. 

Défibrillateur automatique, l’autonomie 

Le défibrillateur automatique est comme son nom l’indique un appareil complètement automatique. Ce dernier est alors capable de déclencher seul le choc électrique, d’en régler la puissance en cas de besoin. Appareil spécialement conçu et adapté à cette situation, il diagnostique rapidement l’activité cardiaque de la victime, détermine les mesures à prendre et administre une décharge si nécessaire. En fait, à part le fait de prendre en charge la victime, de vous assurer qu’elle soit en sécurité, d’avoir joint les secours qui prendront le relais et avoir installé les électrodes puis les brancher au défibrillateur automatique, la machine est autonome. Bien que facultative, il n’en reste pas moins que le fait de faire une formation à son utilisation est fortement recommandé. Le fait de vous être entraîné au préalable, vous permet d’adopter les bons gestes, de gagner en rapidité d’action le jour où cela arrive, mais surtout de ne pas paniquer. Des ateliers, des formations pour améliorer la sensibilisation et la formation du grand public sont programmés régulièrement. Rapprochez-vous notamment de la Croix rouge Française ou encore du Samu pour en connaître la programmation. Quoi qu’il en soit, vos enfants le sont déjà eux. En effet, les gestes de premiers secours à l’école font désormais partie de leur enseignement du cycle 1 au cycle 3.

Défibrillateur automatique, un outil encadré

Si autrefois il n’existait qu’un faisceau de recommandations parues au Journal Officiel, depuis, l’équipement en défibrillateur fait l’objet d’une exigence formelle, inscrite dans la réglementation. Les établissements recevant du public ont alors l’obligation de s’équiper d’un défibrillateur automatisé externe. Bien entendu, dépendamment de la catégorie, il vous faudra attendre le 1er janvier 2022 pour que tous le soient. En effet, ceux de catégories 1 à 3 ont jusqu’au 1er janvier 2020, ceux de catégorie 4 ont jusqu’au 1er janvier 2021 et certains de catégories 5 doivent s’équiper avant le 1er janvier 2022. C’est le cas des établissements sportifs clos et couverts, les salles polyvalentes sportives, les hôtels-restaurants d’altitude ou encore les structures d’accueil pour personnes âgées, pour personnes handicapées notamment. S’accompagne de cette obligation, d’autres règlements concernant la maintenance, l’utilisation, la signalétique, la formation à l’utilisation accompagnant le défibrillateur. Bref, le défibrillateur automatique fait l’objet d’un cadre bien défini dont l’unique objectif est de sauver des vies. Bien entendu, il existe des gestes à adopter pour réduire ce risque cardiovasculaire

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