Finance d’entreprise : quelles solutions pour les retards de paiement ?

par Thomas

De nombreux clients ne règlent pas leurs factures dans les délais requis. Cela peut fragiliser la trésorerie d’une société et précipiter sa faillite. Quelles dispositions peuvent permettre de remédier à une telle situation ? Quelles précautions prendre pour que les difficultés qui en résultent n’affectent pas le fonctionnement normal d’une entreprise ?

Solliciter un financement

Les retards de paiement exposent les sociétés à des difficultés de trésorerie. Celles-ci peuvent générer d’autres problèmes importants susceptibles de pousser une structure à la banqueroute. Fort heureusement, les managers peuvent surmonter facilement une telle situation grâce à des solutions éprouvées et assez intéressantes.

  • Les entreprises peuvent négocier les factures régulièrement établies pour obtenir de la liquidité. Elles ont aussi la possibilité de recourir à cette pratique pour exécuter un bon de commande. De nombreuses sociétés choisissent cette option en raison de ses multiples avantages. Elle se met en place rapidement sans aucune perte de temps. Le coût de l’opération se révèle également très intéressant. Mieux, les dirigeants peuvent décider de déléguer le recouvrement de leurs créances au factor retenu. Un tel choix leur permet de maintenir de bons rapports commerciaux avec leurs clients. Pour en savoir plus sur l’affacturage, ils peuvent consulter la plateforme https://www.bibbyfactor.fr/.
  • Les entreprises peuvent aussi demander des prêts bancaires pour échapper aux difficultés de trésorerie générées par des retards de paiement. Cela implique des démarches administratives plus importantes. Par ailleurs, les établissements financiers respectent des procédures plus ou moins complexes. Cela ne permet pas aux sociétés de disposer des fonds requis à temps.

Mettre en place une politique commerciale stricte

La loi de modernisation de l’économie de 2008 impose aux clients de régler leurs factures dans un délai de 45 à 60 jours. Mais, de nombreuses sociétés se montrent très complaisantes pour éviter de perdre leurs acheteurs. 2 dirigeants sur 3 avouent subir encore des retards de paiement de 12 jours en moyenne. Pour prévenir tout cycle infernal d’affacturage et de prêt, les entreprises doivent prendre rapidement des précautions efficaces.

  • La première astuce consiste à sélectionner les clients avec rigueur et sans opportunisme. Les responsables commerciaux doivent bien se renseigner sur leur situation financière avant de conclure les ventes. Certaines structures exigent des avances pour amortir les difficultés de trésorerie.
  • Les sociétés doivent aussi se montrer intransigeantes sur les questions de délais. Elles doivent inscrire sur la facture la date limite de règlement de chaque acompte. Ce document doit également mentionner clairement l’indemnité forfaitaire pour un retard de paiement conformément aux exigences de l’article 121-II de la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012. Le décret n° 2012-1115 du 2 octobre 2012 a fixé le montant de cette amende à 40 €.
  • Enfin, les entreprises doivent mettre en place une politique de recouvrement assez dynamique. Cela implique une relance téléphonique à bonne date pour espérer le règlement des factures dans les délais. Les sociétés doivent aussi informer leurs partenaires des procédures juridiques auxquelles elles s’exposent en cas de refus délibéré d’honorer leurs engagements financiers.
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