Les études en prépa santé demandent un investissement conséquent en matière de temps et d’argent. Toutefois, il est impossible pour qui veut embrasser des études de santé de vaquer à d’autres occupations dans le but de faire de l’argent, notamment. Pour aider les étudiants, il existe une multitude de dispositifs financiers qui sont mis en place. Il s’agit, en l’occurrence, des bourses pour la prépa santé, des prêts bancaires, des fonds d’aide aux jeunes, etc.
Le prêt bancaire pour passer la classe préparatoire santé dans de très bonnes conditions
Il existe bon nombre d’instituts de formation pour préparer à la première année de médecine qui signent avec les banques des contrats de partenariats. Si vous comptez donc réaliser une prépa PASS à Paris par exemple, vous pouvez solliciter un prêt bancaire. Généralement, de tels prêts sont à des taux tout à fait abordables et exceptionnels. Les banques les plus prometteuses font leurs prêts à un taux de 0,90%.
Bien sûr, aucune transaction n’est possible sans le concours de l’institut de formation et sans la garantie de l’État. Pour y avoir droit, vous n’aurez même pas besoin d’une caution parentale. Vous devez, cependant, vous y prendre plus tôt, c’est-à-dire du 15 au 30 juin de l’année en cours.
Le Fonds d’aide aux Jeunes en France
Le FAJ (Fonds d’aide aux Jeunes en France) est un financement géré par les départements, chacun à son niveau. Ses finalités sont diverses. Les jeunes peuvent, par exemple, soumettre une demande d’aide financière dans le cas d’une prépa santé. Pour y avoir droit, l’âge du demandeur doit être supérieur à 17 ans et inférieur à 26 ans. C’est la Commission Locale d’Appui à la tête de laquelle se trouve un Conseiller départemental qui est chargée d’octroyer ce fonds. Elle s’assure surtout que les jeunes français bénéficiaires soient réellement des personnes sans ou à faibles revenus.
Pour que les demandes d’aides adressées au FAJ soient éligibles à cet accompagnement social, elles doivent répondre à des critères de fond et de forme. D’abord, l’étudiant en classe préparatoire santé est tenu de se faire accompagner par un référent qui peut être un travailleur social. Ensuite, votre demande d’aide doit être rédigée sous une forme bien précise et argumentée. Pour finir, il est important de savoir que la durée et les conditions de renouvellement des aides varient d’un département à un autre.
L’AIF (Aide Individuelle à la Formation) et les aides formations des missions locales
L’AIF est un dispositif auquel peuvent accéder les étudiants qui sont à la recherche d’un financement pour continuer leurs études. Les étudiants en classe préparatoire santé sont bien sûr éligibles à ce type de financement. Les conseillers le considèrent comme étant l’aide de dernier recours.
En effet, c’est uniquement lorsque vos recherches de financement se révéleront infructueuses ou lorsque les aides trouvées ne vous accompagnent que partiellement que vous pouvez en bénéficier. Une chose est certaine, si votre dossier retient l’attention des responsables de Pôle emploi, vos frais de formation peuvent être pris en charge au complet ou partiellement. Le financement partiel est souvent préconisé lorsque vous bénéficiez déjà d’une aide à la formation jugée insuffisante.
Tout ce que Pôle emploi vous demande, c’est de fournir un devis de la formation. Cette information, vous pouvez, bien évidemment, l’obtenir en vous renseignant auprès de l’organisme de formation en prépa santé que vous aurez choisi. À cela, vous devez joindre une lettre de demande formelle.
Les missions locales, quant à elles, sont des services publics de l’emploi (SPE) établis au niveau local et répartis un peu partout en France. Elles sont accessibles via un annuaire. Un des conseillers de la mission vous accueillera, vous aidera à identifier et à déterminer les aides disponibles pour faire des études supérieures de santé.
Les missions locales ont des entrées auprès de tous les organismes locaux de formation et auprès des structures d’aide à la formation (Crous, Pôle emploi, etc.). Vous pouvez donc leur faire confiance. Ils savent mieux que quiconque comment accompagner les jeunes étudiants (16 à 25 ans) dans leur processus de recherche de financement.
